Au départ de l’utopie d’un monde post-genré, énoncée par Donna Haraway, Muriel Andrin interroge la représentation cinématographique des corps cyborg et hybrides et de la difficulté de faire table rase des stéréotypes scénaristiques… Remontant aux héritages littéraires et visuels, elle inventorie les catégories de créatures : replicants, cyborgs et autres corps post-humains, en quête d’un renversement des clichés et des traditionnels rapports de pouvoir.

Soirée cinéma et séries

Les séries télévisées sont des récits particulièrement connectés à la société. Elles véhiculent les représentations et les débats à l’oeuvre à l’époque où elles apparaissent. Ces dernières années, les robots et les humains augmentés semblent se multiplier dans les fictions. Elles sont nombreuses à interroger les avancées de la science, à remettre en question les nouvelles technologies ou à mettre en scène les robots en interrogeant leur accession à la conscience. Peut-on aimer un robot ? Peut-on le considérer comme un ami ? Ces personnages ne sont pas neufs, et un bon nombre d’entre eux ont marqué les esprits durant le 20ème siècle. Cependant, les séries contemporaines questionnent plus frontalement les bienfaits de la technologie, la définition de l’humain (et du non-humain), les droits qu’on accorde ou non aux autres. Ces thématiques résonnent évidemment avec le monde dans lequel on vit et les progrès de la médecine ou de la technologie.

Jeudi 8 novembre 2018 à 19h

Muriel Andrin : chargée de cours au sein du Master en Arts du Spectacle, finalité écriture et analyse cinématographiques de l’ULB et membre des Centres de recherches CiASp (Centre de recherche en Arts du Spectacle de l’ULB) et à Striges (Structure de recherche interdisciplinaire sur le genre)

Sarah Sépulchre : professeure à l’École de Communication de l’UCL – Groupe interdisciplinaire de recherche sur les cultures et les arts en mouvement (Gircam)

P.a.f. : 4 euros – 2,5 euros (tarif réduit) – 1,25 euros (article 27)