En 1920, Karel Capek écrit une pièce visionnaire, une sorte de fable futuriste, Rossum’s Universal Robots, où il imagine une humanité gouvernée par l’intelligence artificielle. Science-fiction à l’époque, de plus en plus réalité aujourd’hui, pour tous ceux qui s’intéressent à ce que devient notre société, cette pièce est un passage obligé ! C’est dans ce texte, tombé dans l’oubli et aujourd’hui remis en lecture à la Maison du Livre, qu’apparaît pour la première fois le terme « robot », du tchèque robota qui signifie « corvée ».
On est surpris de voir combien les thématiques abordées par l’auteur sont nombreuses et sont encore toutes d’une actualité brûlante. Lutte des classes, individu vs machine, condition humaine mais aussi création et responsabilité des créateurs… sont autant de questions et d’idées qui traversent ce récit. Celui-ci, rédigé dans une période troublée post-Première Guerre Mondiale, souligne les préoccupations de l’époque. Alors, la technologie offrait à la fois la promesse d’un monde meilleur, mais aussi un nouveau niveau de pouvoir destructeur. Ce constat, posé à l’aube du 20ème siècle, est on ne peut plus d’actualité aujourd’hui en 2018.
Totalement novateur, R.U.R. démontre que la technologie peut créer de nouveaux problèmes plus importants, tout en rendant apparemment la vie plus facile. Jacques Neefs nous propose une mise en espace et en voix de ce texte méconnu, avec sur scène Marc De Roy, Jérémy Boosten, Bertrand Daine, Mathilde Lévêque, Manon Romain, Jonas Jans, Frédéric Lammerant, Boris Olivier et Muriel Hobe.
Jeudi 15 novembre à 10h (représentation scolaire) et à 19h (représentation tout public)
Vendredi 16 novembre à 10h (représentation scolaire)
Lundi 28 janvier à 19h (représentation tout public)
P.a.f. : 4 euros – 2,5 euros (tarif réduit) – 1,25 euros (article 27)